Le lieu: le majestueux chêne de Venon
La journée avait pourtant mal débuté avec un pneu à plat, qui de fil en aiguille m’a occupé tout le matinée afin d’être remplacé.
Emmanuelle, de Agat, n’était pas pressée et disposée à reporter notre séance initialement prévue le matin.
J’ai insisté pour la réaliser l’après-midi même, sans doute à cause de la belle journée ensoleillée, et peut-être d’un brin d’intuition.
Mandarine et Kiwi, une ânesse et son petit, nous ont accueillies avec curiosité.
Ils nous ont tenu compagnie toute la séance portrait. Kiwi a même essayé de taper un croc dans mon réflecteur !
Je garde un souvenir nostalgique de cet instant paisible dans les hauteurs de Grenoble.
C’était l’avant- confinement, le monde d’avant…
A l’heure ou j’écris ce post, le déconfinement se prépare. Nous sommes tous pleins de doutes et d’interrogations. Comment allons-nous retravailler ensemble en sécurité ? Comment seront les relations avec les clients ? Comment allons-nous percevoir autrui après une si longue interruption des relations sociales ?
Alors il me prend des envies de retourner au chêne de Venon qui, entre temps, a gagné ses feuilles.
Eh, on se fait une séance portrait post-confinement au chêne de Venon ?
Si vous avez envie d’une séance photo en nature , contactez-moi. Promis, nous garderons une distance respectable…